18 février / Dès mon retour au Boukhistan un ciel « plombé » délimite une « frontière », ciel dont on avait oublié la teneur en gris voilé ( même en Lombardie la couleur la teinte + maintenant chape de pollution , brume lourde épaisse à quelques centaines de mètres au dessus de nos carafes, c'est une toute autre chose). Dés mon entrée dans le « jardin » de K. quelques gouttes, un semblant de pluie comme un « soudain miracle véritable ». De concert K. et moi de façon toute primitive ( retour de saison, encore qu'elles : attendues comme les oies, ici retour aléatoire plutôt retour d'un(e) disparu(e) d'un(e) noyé(e) ressurgi(e)), ) installons nos chaises sous « l'ondée » pour ne rien en perdre . On peut compter les gouttes qui s'évaporent sur moi après 600 kilomètres « d'une traite » ( autrement dit délicieusement coltiné à des mamelles durant 600 kilomètres ? ). Le son sur chaque feuille etc... pourrait être décrit si nous n'étions pas « séché » par cette pluie dont nous avions oublié « jusqu'au » souvenir.


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