10 novembre / Laisse moi te dire chère C. que j’ai du mal à te tuer dans mon souvenir ( comme on dit ici parlant du deuil ), que les boukhistanaises ont aussi le ventre doux. Cependant elles ne courent pas les rues c’est le cas de le dire, et puis ce deuil fait son long effet destructeur en moi... mais ce n’est pas de cela dont je voulais t’entretenir. Je viens de comprendre la raison de ma venue ici dans la vallée du Strokes. J’y étais attendu. Et par qui par quoi me demanderas tu ? Par un parfum par une odeur peuplant une vallée entière. Vallée recouverte de cognassiers, des millions de coings aujourd’hui à la pointe de leur maturation. Je te dédies cette photo prise ce matin sur la table polyvalente de mon réduit boukhistanais.

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